Entente conclue avec le cimetière visant à mettre fin au recours collectif - 11 juin 2014
L’Association pour la Défense des Droits des Familles du Cimetière Notre-Dame-des- Neiges (ADDDF CNDDN) a conclu une entente visant à mettre fin au recours collectif contre le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges suite au conflit de travail (Lock-out de mai à septembre) en 2007.
Depuis le début, notre implication et nos actions ont toujours été claires et visaient les objectifs suivants :
1- Le retour au travail rapidement
2- Entreprendre un recours collectif pour les dissuader de refaire un autre conflit similaire à l’ avenir.
3- Demander au gouvernement de statuer sur le fait d'inscrire les enterrements comme service essentiel.
Aujourd’hui le 11 juin 2014, nous avons atteint deux des trois objectifs initiaux. En effet, en septembre 2007 nous avons réussi à convaincre le gouvernement de l'époque d'imposer un retour au travail. Secundo, suite a un travail acharné de l'Association et de ses avocats pendant sept (7) ans, un accord a été conclu entre les parties. La Transaction proposée sera soumises à l’attention du Tribunal le 18 juillet prochain. Si elle est acceptée, la Transaction mettra fin au recours collectif et les membres pourront finaliser leurs deuils et fermer la porte de cette triste période.
L’accord prévoit notamment (voir les détails sur le site web www.bga-law.com/cnddn ) que la valeur de la Transaction est évaluée à environ 1.2 M$. La Transaction prévoit 850 000 $ en mesures réparatrices, réparties comme suit: 1) 350 000$ distribués entre les 1258 concessions visées par le lock-out. 2)850 000$ en améliorations locatives devant être au bénéfice des membres et devant être déboursé en dehors du budget annuel. Concernant cet aspect, les familles seront impliquées dans les décisions et suggestions d'améliorations locatives qui auront un impact direct sur elles. Considérant l’impact financier de 1.2 M$ sur les affaires du Cimetière, nous pensons que l’aspect dissuasion est pleinement atteint et serions très surpris que la situation se répète. Si c’était le cas, L’association sera de nouveau aux barricades.
En raison de ce qui précède, J’affirme aujourd’hui que les familles peuvent maintenant tourner la page sur ce conflit et chérir la mémoire de leurs défunts dans la paix. Dans l’immédiat, nous comprenons que cette institution fera son maximum pour assurer à l’avenir que le repos des défunts ne soit plus jamais troublé par des décisions purement administratives.
L’Association et les familles vont rester mobilisées pour assister le Cimetière afin de préserver l’intérêt des familles, mais également le statut de plus grand et plus beau cimetière en Amérique du Nord.
Pour l’avenir, L’Association et les familles souhaitent la refonte de la loi sur les services funéraires afin que le gouvernement Couillard statue sur le caractère essentiel des services d’inhumations et prévenir que la situation de mai à septembre 2007 ne puisse plus jamais se répéter. L'Association fera des représentations en ce sens si l’opportunité s’ouvre à elle.
Pour tout renseignements sur Transaction ayant pour objet de mettre fin au recours collectif, veuillez cliquer sur lien suivants : www.bga-law.com/cnddn .
Merci pour votre support durant les sept (7) dernières années.
Paul Caghassi,
PS : Notes additionnelles concernant la Transaction proposée :
a) Toutes les informations sur le règlement seront disponibles sur le site web www.bga-law.com/cnddn à partir du 12 juin 2014.
b) La Transaction proposée sera présentée au Tribunal 18 juillet 2014, sale 2.08 PJM à 8h30. Aucun membre n’est obligé de se présenter à la cour ce jour-là pour bénéficier de la Transaction.
c) Entre le 12 juin et 16 juillet 2014, Il sera possible de s’exclure du Groupe à partir du site internet.
d) Que chacune de 1258 concessions (visée à l’annexe A de la Transaction) et ayant subit des retards pour des inhumations (entre mai et septembre 2007) sera admissible à un remboursement de dépenses pour un maximum 400$ sans avoir à fournir de preuve documentaire autre qu’un affidavit devant être signé après la date du jugement en homologation.